Quand on pense à une chose à faire, on la fait et puis c’est tout. Seulement voilà, parfois on n’est pas au bon endroit ou bien ce n’est pas le bon moment. Par exemple, il faut faire le plein de la voiture et on est en train d’y penser alors qu’on vient de se mettre au lit. Ou bien, on pense à faire quelque chose et soudain quelqu’un demande notre attention immédiate pour un travail urgent. Alors comment faire pour faire arriver la bonne idée au bon moment et au bon endroit sans en perdre en chemin ?
Pour y arriver, imagination et créativité sont nos deux meilleures alliées.
Quelles idées capturer ?
Quelques questions pour filtrer les idées : est-ce que c’est important ? Est-ce que je me suis engagé à faire ce genre de choses ? Est-ce à moi d’agir ?
Les réponses :
- « Oui » : on peut capturer l’idée.
- « Peut-être » ou « pas sûr »…on capture aussi.
- « Pas du tout » : on passe à autre chose. C'est toujours moins d'idées à traiter ensuite.
Quels outils ?
Les outils pour capturer vos idées doivent être simples à utiliser et à transporter avec soi.
Un carnet (Moleskine…), un paquet de fiches (Hisper PDA…), mais aussi un dictaphone (téléphone portable ou lecteur mp3 (mp4) avec cette fonction…), un appareil photo (même remarque), un emplacement, un Palm, un PocketPC… à vous de compléter la liste.
Chaque outil permet de capturer un type d’idée différent et certain sont plus polyvalents que d’autres.
Un carnet, paquet de fiches et versions électroniques : ce qu’on peut écrire ou dessiner.
Dictaphone : ce qu’on peut dire ou chanter, ce qu’on a entendu et qui a provoqué une idée.
Appareil photo : ce qu’on a vu et qui a provoqué une idée.
Un emplacement : l’emplacement doit contenir l’objet ou un symbole qui provoque l’idée et l’action (Kamban et 5 S). Je dois penser à prendre un objet en sortant de la maison, je le place devant la porte de sortie afin de le voir et de le prendre en partant. Ou encore, un endroit particulier suscite un certain type d’idées (ex. : on place un dossier sur le bureau).
Quelles stratégies alternatives ?
Nous avons hérité de l’évolution biologique et culturelle de plusieurs stratégies pour ne pas perdre les idées importantes.
- Rabâcher et y penser constamment (avantage : on n’oublie pas, inconvénient : charge mentale, stress éventuel et difficulté à penser à autre chose)
- Transmettre à quelqu’un (avantage : risque d’oubli plus faible parce qu’on a verbalisé et aussi parce que l’autre peut nous rappeler l’information, inconvénient : ne convient pas pour toutes les idées et on n’a pas toujours quelqu’un de disponible (peut-être est-ce aussi pour cela que l’évolution a encouragé l’émergence des couples)
- Ecrire, dessiner ou enregistrer (avantage : transmission de l’idée et conservation, utilisation de la vision et du système musculaire entraînant un renforcement de la mémoire ; inconvénient : problème du support : coût, perte, vol ou destruction de l’information).
- Modifier l’environnement afin que celui soit favorable à l’émergence d’un certain type d’idées (lieux et habitudes).
Et maintenant quoi faire?
Beaucoup de choses attirent notre attention. Si nous voulons diminuer notre charge mentale, il nous faut nous vider la tête afin de laisser de la place pour profiter de la vie sinon nous risquons le stress et la confusion mentale. Il faut également éviter de surcharger inutilement les autres. Il reste donc la possibilité d’enregistrer (schémas, croquis, cartes mentales, enregistrement sonore ou photographique…) et d’adapter notre environnement pour traiter efficacement nos idées capturées. C’est-à-dire capturer ses idées, les rassembler en un lieu, pour les passer en revue et décider de ce qu’on en fait.
Mes outils : un carnet, un agenda, un paquet de fiches quadrillées et un stylo dans une enveloppe de passeport transparentes, une clé USB, un ordinateur, un lecteur mp3, un appareil photo, un bloc A4 quadrillé perforé, un bloc de notes post-it, un panneau d'affichage mural.
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