Il paraît qu’on ne peut penser consciemment qu’à sept choses en même temps. A chaque moment, on fait ce que l’on doit, ce qu’on veut, ou ce que l’on peut à l’endroit où l’on est. Agir comme on respire, mener l’action juste au moment opportun.
Pour progresser, pour interagir, pour prévoir et planifier, il faut aussi réfléchir, s’interrompre et reprendre. Pour cela, écrire est utile face aux aléas de la vie. On peut faire beaucoup, mais on ne peut pas tout faire en même temps. Une liste est un moyen simple de conserver une cohérence et d’assurer une progression dans la durée.
- Une action physique
- qu’on peut faire en une fois
- qui fait progresser vers un but fixé
- que je peux et dois faire moi-même car je suis la personne la plus appropriée pour cela.
Si vous avez déjà fait une liste, examinez les éléments qui bloquent, qui y séjournent depuis quelque temps déjà. Ceux dont vous redoutez d’avoir à vous y atteler. Ceux qui semblent infaisables. Remplissent-ils les quatre points énoncés ci-dessus ? Sinon, prenez une décision avec un crayon : reformulez l’élément en question !
Utiliser des verbes d’action correspondant à une activité physique qu’on peut voir, entendre, sentir. Relier un verbe d’action avec un objet, un lieu, une personne. Cela permet de connaître le contexte, de savoir à quel endroit, avec quoi, à quel moment, avec qui, avec quels moyens on agit.
C’est probablement un seuil psychologique correspondant à la durée à consacrer pour accomplir un élément de la liste.
S’il faut moins de deux minutes, ce n’est pas la peine d’écrire, on fait et c’est fini. Le but n’est pas la liste, la liste est un outil pour l’action.
S’il faut plus de vingt minutes, on risque d’être freiné avant de se mettre à la tâche (procrastination) ou interrompu avant d’avoir pu terminer (frustration).
On diminue la charge mentale en gagnant en visibilité et en constatant que des choses sont réalisées. On progresse à petits pas de manière continue.
Attention, pensez à fermer vos listes.
La liste des choses à faire maintenant, aujourd’hui, c’est cela qui doit avoir votre attention.
Le reste, notez-le pour plus tard établir une nouvelle liste.
Librement inspiré du billet : Building a Smarter To-Do List
3 commentaires:
Et après j'ai des listes longues comme le bras de choses à faire, et rien que de les voir me désespère :-)
Sous forme de boutade, McGee-Cooper a écrit "comment limiter votre liste à 300 éléments".
Dans le cas des listes longues comme le bras, diviser la liste : par contexte, par type d'action, par engagement, par rôle, par client, par la durée de l'action (plus de 10 minutes, moins de 10 minutes), ou choisir simplement les 5 premiers éléments et cacher le reste...
Si je le mets sur ma liste, je m'engage à le faire, alors autant y réfléchir à deux fois avant de l'écrire. Voir aussi le lien vers les listes fermées.
Si je le mets sur ma liste c'est pour le sortir de ma tête, ensuite, à moi de trouver la réponse appropriée.
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