samedi, octobre 20, 2007

Pourquoi et comment capturer nos idées ? [organisation]

Quand on pense à une chose à faire, on la fait et puis c’est tout. Seulement voilà, parfois on n’est pas au bon endroit ou bien ce n’est pas le bon moment. Par exemple, il faut faire le plein de la voiture et on est en train d’y penser alors qu’on vient de se mettre au lit. Ou bien, on pense à faire quelque chose et soudain quelqu’un demande notre attention immédiate pour un travail urgent. Alors comment faire pour faire arriver la bonne idée au bon moment et au bon endroit sans en perdre en chemin ?

Pour y arriver, imagination et créativité sont nos deux meilleures alliées.

Quelles idées capturer ?

Quelques questions pour filtrer les idées : est-ce que c’est important ? Est-ce que je me suis engagé à faire ce genre de choses ? Est-ce à moi d’agir ?

Les réponses :

  • « Oui » : on peut capturer l’idée.
  • « Peut-être » ou « pas sûr »…on capture aussi.
  • « Pas du tout » : on passe à autre chose. C'est toujours moins d'idées à traiter ensuite.

Quels outils ?

Les outils pour capturer vos idées doivent être simples à utiliser et à transporter avec soi.

Un carnet (Moleskine…), un paquet de fiches (Hisper PDA…), mais aussi un dictaphone (téléphone portable ou lecteur mp3 (mp4) avec cette fonction…), un appareil photo (même remarque), un emplacement, un Palm, un PocketPC… à vous de compléter la liste.

Chaque outil permet de capturer un type d’idée différent et certain sont plus polyvalents que d’autres.

Un carnet, paquet de fiches et versions électroniques : ce qu’on peut écrire ou dessiner.

Dictaphone : ce qu’on peut dire ou chanter, ce qu’on a entendu et qui a provoqué une idée.

Appareil photo : ce qu’on a vu et qui a provoqué une idée.

Un emplacement : l’emplacement doit contenir l’objet ou un symbole qui provoque l’idée et l’action (Kamban et 5 S). Je dois penser à prendre un objet en sortant de la maison, je le place devant la porte de sortie afin de le voir et de le prendre en partant. Ou encore, un endroit particulier suscite un certain type d’idées (ex. : on place un dossier sur le bureau).

Quelles stratégies alternatives ?

Nous avons hérité de l’évolution biologique et culturelle de plusieurs stratégies pour ne pas perdre les idées importantes.

  • Rabâcher et y penser constamment (avantage : on n’oublie pas, inconvénient : charge mentale, stress éventuel et difficulté à penser à autre chose)
  • Transmettre à quelqu’un (avantage : risque d’oubli plus faible parce qu’on a verbalisé et aussi parce que l’autre peut nous rappeler l’information, inconvénient : ne convient pas pour toutes les idées et on n’a pas toujours quelqu’un de disponible (peut-être est-ce aussi pour cela que l’évolution a encouragé l’émergence des couples)
  • Ecrire, dessiner ou enregistrer (avantage : transmission de l’idée et conservation, utilisation de la vision et du système musculaire entraînant un renforcement de la mémoire ; inconvénient : problème du support : coût, perte, vol ou destruction de l’information).
  • Modifier l’environnement afin que celui soit favorable à l’émergence d’un certain type d’idées (lieux et habitudes).

Et maintenant quoi faire?

Beaucoup de choses attirent notre attention. Si nous voulons diminuer notre charge mentale, il nous faut nous vider la tête afin de laisser de la place pour profiter de la vie sinon nous risquons le stress et la confusion mentale. Il faut également éviter de surcharger inutilement les autres. Il reste donc la possibilité d’enregistrer (schémas, croquis, cartes mentales, enregistrement sonore ou photographique…) et d’adapter notre environnement pour traiter efficacement nos idées capturées. C’est-à-dire capturer ses idées, les rassembler en un lieu, pour les passer en revue et décider de ce qu’on en fait.

Mes outils : un carnet, un agenda, un paquet de fiches quadrillées et un stylo dans une enveloppe de passeport transparentes, une clé USB, un ordinateur, un lecteur mp3, un appareil photo, un bloc A4 quadrillé perforé, un bloc de notes post-it, un panneau d'affichage mural.

Et vous : comment et avec quoi capturez-vous vos idées ?

samedi, octobre 13, 2007

Faire une liste des choses à faire

Pourquoi faire une liste des choses à faire?

Il paraît qu’on ne peut penser consciemment qu’à sept choses en même temps. A chaque moment, on fait ce que l’on doit, ce qu’on veut, ou ce que l’on peut à l’endroit où l’on est. Agir comme on respire, mener l’action juste au moment opportun.

Pour progresser, pour interagir, pour prévoir et planifier, il faut aussi réfléchir, s’interrompre et reprendre. Pour cela, écrire est utile face aux aléas de la vie. On peut faire beaucoup, mais on ne peut pas tout faire en même temps. Une liste est un moyen simple de conserver une cohérence et d’assurer une progression dans la durée.

Quoi écrire ?

- Une action physique

- qu’on peut faire en une fois

- qui fait progresser vers un but fixé

- que je peux et dois faire moi-même car je suis la personne la plus appropriée pour cela.

Si vous avez déjà fait une liste, examinez les éléments qui bloquent, qui y séjournent depuis quelque temps déjà. Ceux dont vous redoutez d’avoir à vous y atteler. Ceux qui semblent infaisables. Remplissent-ils les quatre points énoncés ci-dessus ? Sinon, prenez une décision avec un crayon : reformulez l’élément en question !

Choisir les mots justes

Utiliser des verbes d’action correspondant à une activité physique qu’on peut voir, entendre, sentir. Relier un verbe d’action avec un objet, un lieu, une personne. Cela permet de connaître le contexte, de savoir à quel endroit, avec quoi, à quel moment, avec qui, avec quels moyens on agit.

Dix minutes
C’est probablement un seuil psychologique correspondant à la durée à consacrer pour accomplir un élément de la liste.

S’il faut moins de deux minutes, ce n’est pas la peine d’écrire, on fait et c’est fini. Le but n’est pas la liste, la liste est un outil pour l’action.

S’il faut plus de vingt minutes, on risque d’être freiné avant de se mettre à la tâche (procrastination) ou interrompu avant d’avoir pu terminer (frustration).

Moins de stress
On diminue la charge mentale en gagnant en visibilité et en constatant que des choses sont réalisées. On progresse à petits pas de manière continue.

Attention, pensez à fermer vos listes.

La liste des choses à faire maintenant, aujourd’hui, c’est cela qui doit avoir votre attention.

Le reste, notez-le pour plus tard établir une nouvelle liste.

Librement inspiré du billet : Building a Smarter To-Do List

mercredi, octobre 03, 2007

Ce qui importe dans la vie [citation]

Certains comprennent mieux la vie que d'autres et sont parfois appelé "retardés" par ces derniers.
Aux jeux paralympiques de Seattle, neuf concurrents, tous handicapés, physiquement ou mentalement, étaient rassemblés sur la ligne de départ du 100 m.
Au signal de départ, ils sont tous partis. Pas exactement d'un même mouvement, mais avec une même volonté de finir la course et de franchir victorieux la ligne d'arrivée.
Tous, pour ainsi dire, tous sauf un jeune garçon qui butait sur l'asphalte et qui trébucha et tomba une ou deux fois et commença à pleurer.
Les huit autres l'ont entendu pleurer. Ils ont ralentit et se sont retournés vers lui. Ils ont tous fait demi-tour l'un après l'autre. Un fille atteinte par le Syndrome de Down, s'est penchée pour l'embrasser et lui a dit :"Avec ça, ça ira mieux"
Ensuite tous les neuf sont allés bras dessus bras dessous et ont marchés vers la ligne d'arrivée.
Tout le monde, présent dans le stade, s'est levé. Les applaudissements et encouragements ont duré plusieurs minutes.
Les personnes qui étaient présentes ce jour-là racontent encore cette histoire...
Pourquoi ? Parce qu'au plus profond de nous, nous savons une chose : ce qui compte dans la vie plus que notre propre victoire, c'est d'aider les autres à gagner, même si cela implique de ralentir et de changer notre parcours.

source : traduction libre de http://www.basketballsbest.com/motivate.htm (Auteur inconnu)

En fait, il semble que l'histoire soit partiellement vraie : 1976 à Washington, deux athlètes se sont arrêtés et ont fait demi-tour pour aider un troisième à franchir la ligne d'arrivée pendant que les autres poursuivaient leur course.

source : http://www.snopes.com/glurge/special.asp