lundi, décembre 03, 2007

Quatre oreilles pour écouter [psychologie]


Que dit l'émetteur?

Derrière l'information explicite (1) se cachent des messages implicites qui ne sont pas évoqués directement et que l'on peut classer en trois catégories:

  • l'aspect révélateur de soi-même (je suis......)
  • l'aspect relationnel (tu es......)
  • l'aspect appellatif (tu dois ......)
Exemple: "Vous n'avez pas lu les clauses du contrat."
  1. je suis fâché que vous ne vous soyez pas informé
  2. tu es négligent
  3. tu dois lire les clauses du contrat

Que comprend le récepteur?

· Le récepteur reçoit l'information objective, explicite sur son "oreille objective", mais en fonction de son expérience personnelle

· son "oreille révélatrice" entend ce que dit l'émetteur de lui,

· son "oreille relationnelle" entend comment il est perçu par l'émetteur et

· son "oreille d'appel" entend ce que l'émetteur attend de lui.

Exemple: "Vous n'avez pas lu les clauses du contrat."

1. j'ai oublié de lire les conditions du contrat

2. il est pointilleux et de plus il est de mauvaise humeur aujourd'hui

3. il me prend pour un mauvais collaborateur

4. je dois lire mes dossiers plus attentivement

Attention: Essayez de vous servir de la même façon de vos "quatre oreilles" pour éviter des malentendus dans la communication.

Les questions à se poser lorsqu'on veut faire passer un message :

Contenu :

  • sur quels faits, sur quoi est-ce que j’informe?

Expériences personnelles :

  • qu’est ce que je dis de moi?

Relations :

  • quelle est mon attitude à l’égard de mon correspondant?
  • Comment est-ce que je le juge?

Appel :

  • à quoi veux-je inciter mon correspondant?
  • Que doit-il penser, faire, entreprendre?

(1) Schulz von Thun, F.: Miteinander reden


vendredi, novembre 16, 2007

Comment tenir ses engagements [développement personnel]

Tenir ses engagements, réflexion en douze points :

1. Accepter de dire « non » ; l’engagement n’est pas ferme si nous répondons « oui » alors qu’il faut dire « non ». Ceci provoque une certaine résistance en soi et il est possible que nous résistions de manière passive agressive par la procrastination.

2. Apprendre à évaluer correctement le temps disponible pour effectuer les actions nécessaire à la réalisation du projet que nous nous sommes engagés à mener à bien. Ajouter une marge de sécurité et préserver les plages de temps vitales pour conserver du temps pour soi et ses proches. Tenir compte pour cela de la totalité de nos occupations et de nos besoins vitaux.

3. Affiner l’évaluation du temps nécessaire pour réaliser le projet. Ajouter une marge de sécurité et conserver une certaine liberté de manœuvre. Garder du temps pour les impondérables : ne programmer que 50% de son temps.

4. Définir clairement le but à atteindre et les moyens disponibles avant de s’engager.

5. Communiquer efficacement avec les autres personnes impliquées dans le projet. Qui fait quoi, où, quand et comment ? Avec qui ? Avec quoi ? En combien de temps… ?

6. Renégocier lorsque c’est nécessaire les termes de l’engagement.

7. Se réserver un délai avant de s’engager, mais fixer une date pour la décision. Dormir avant de prendre une décision importante.

8. Evaluer clairement ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas.

9. Connaître ses limites. Limites physiques, mentales et/ou financières…

10. Mettre en place un système de rappel pour éviter les oublis. Avoir une vision claire de ce que l’on veut accomplir. S’organiser pour être efficace. Obtenir les meilleurs résultats avec le moins d'énergie.

11. Avoir à l’esprit la totalité de ses engagements avant d’accepter un nouvel engagement

12. Avoir confiance en ses capacités.

source image : en.webdesign-tutoriaux.com

mercredi, novembre 07, 2007

Décider [gestion du temps]

Bon, ça y est vous avez fait une liste (voir aussi cet autre billet).

Maintenant, il faut décider de ce qu’on va en faire, il y a trois méthodes :

I. Première méthode : Le Post-it

  1. Prendre un post-it
  2. Recopier les trois choses qu’on s’engage à faire le lendemain quelque soit les circonstances. (« Celles qu’on fera », « celles qu’on doit faire », « celles qu’on veut faire » à vous de choisir ou simplement les trois premiers éléments.) Solution alternative, utiliser l’Emergent Task Planner (ETP) de David Seah ou sa version française à la place des notes repositionnables.
  3. Faire les trois choses prévue.

II. Deuxième méthode : La revue

Prendre le premier élément de la liste. Et répondre à quelques questions :

1. Y a-t-il quelque chose à faire à propos de cela ?

1.1. Non, il n’y a rien à faire : Jeter ou archiver pour plus tard (dans un échéancier) ou archiver comme référence (dans un système de fichiers).

1.2. Oui, il y a quelque chose à faire. Se poser les questions suivantes :

1.2.1. Est-ce à moi de le faire ?

1.2.1.1. Non : Confier à quelqu’un le soin de le faire. Faire une fiche pour le suivi et la placer dans l’échéancier.

1.2.1.2.Oui : plusieurs options :

1.2.1.2.1. Oui : Si c’est très rapide et qu’on peut le faire tout de suite. On le fait immédiatement. (Sauf si on a plusieurs éléments de même nature qu’on traitera ensemble).

1.2.1.2.2. Oui : s’il faut entre 10 et 20 minutes pour le faire, prévoir un jour pour le faire, le lendemain ou un jour ultérieur fixé. Noter l’action sur la liste du jour concerné (post-it avec date, ETP, agenda ou cahier…) ou sur une fiche correspondant au contexte dans lequel l’action doit être effectuée.

1.2.1.2.3. Oui : s’il faut plus de 10 ou 20 minutes pour le faire, il faut découper en éléments plus petits et définir la prochaine action qui permettra d’avancer vers l’objectif. Noter l’action sur la liste du jour concerné (post-it avec date, ETP, agenda ou cahier…) ou sur une fiche correspondant au contexte dans lequel l’action doit être effectuée. Si l’action correspond à une sorte de projet (quelque chose qui implique plusieurs actions et/ou plusieurs personnes avec une échéance), on peut ouvrir un dossier qui centralisera les informations et les actions.

1.2.1.2.4. Oui : mais on n’a pas les ressources suffisantes (moyens, informations, énergie, compétences…). Archiver pour plus tard (dans un échéancier) afin de voir réapparaître l’idée au moment choisi. Si l’élément apparaît régulièrement dans les listes sans produire aucun résultat, décider qu’on ne le fera pas ou reformuler en une action précise qui prendra moins de cinq minutes et qui fera progresser vers l’objectif.

1.2.1.2.5. Oui : mais cela n’a plus d’importance pour moi ou ce n’est plus dans mes priorités. Je décide que je ne le ferai pas.

2. Considérer l’élément suivant et reprendre au point 1 jusqu’à épuisement de tous les éléments de la liste.

3. Faire les trois choses prévues pour aujourd’hui.

III. Troisième méthode (Eisenhover / Covey):

Trier les éléments de la liste selon les quatre zones suivantes :

Important

Non-important

Urgent

A

B

Non-Urgent

C

D

Trier les éléments selon les 4 zones :

Feuille A : Important/Urgent

Feuille B : Non-Important/Urgent

Feuille C : Important/Non-Urgent

Feuille D : Non-Important/Non-Urgent

Jeter la feuille D (ne perdez pas votre temps avec ça).

Faire les éléments des feuilles A maintenant et déléguer autant que possible ceux de la feuille B et garder la feuille C pour demain ou planifier une réalisation ultérieure.

Cette méthode utile en temps de crise grave est à éviter sur le long terme. Il s’agit de travailler à améliorer son organisation pour que tous les éléments figurent dans la zone C.

M. Forster et D. Allen estiment que trier a priori par importance n’est pas important.

D. Allen estime qu’on doit choisir dans chaque contexte la meilleure chose à faire (en fonction du moment, de l’énergie, des ressources…). D’où l’importance pour lui d’avoir des listes par contexte.

M. Forster estime que si l’on fait la totalité des choses inscrites sur la liste (parce qu’on fait la liste de ce que l’on fera et non pas des choses à faire qu’on ne fera peut-être pas), commencer par le plus important n’a pas d’importance puisque tout sera fait.

IV. Pourquoi seulement trois choses ?

Parce que trois choses qu’on fera c’est mieux que dix qu’on pense faire et qu’on ne fera pas.

Ensuite, parce qu’il y a les choses qu’on fait et qui font partie de la routine, qu’on a l’habitude de faire et qu’on ne note pas tous les jours sur une liste. Une liste de contrôle suffit (routine du matin, routine du soir…).

Finalement, parce qu’il y a des choses imprévues (non planifiées) qu’on choisit de faire parce qu’on décide de les faire au moment où elles se présentent ou dans le cours de la journée. Il est néanmoins conseillé de les noter sur un cahier ou sur la feuille du jour. Le fait de noter permet de prendre du recul et évite de réagir de manière épidermique. Ainsi, le cortex vient au secours du cerveau reptilien, des tripes et de la moelle épinière.

NB : Thinkingrock est un bon logiciel pour gérer tout cela, les cartes bristol 3x5 (75x125), les notes autocollantes repositionnables ou les cahiers fonctionnent également très bien pour gérer tout cela.

dimanche, novembre 04, 2007

Satisfactions [vacances]

















En rentrant de vacances, je découvre ce billet qui me fait bien plaisir.
Effectivement, je pense pouvoir améliorer l'utilisation des tags, mais on peut aussi utiliser la fonction recherche en haut à gauche. Pour ce qui est des liens manquants merci de me les signaler.
Ensuite, j'ai fait quelques photos en Finlande et j'ai beaucoup aimé l'accueil des gens que nous avons rencontrés, ainsi que le sauna avec fumée et les bains dans le lac à 6°C, la nature et la nourriture. Et puis, on m'a fait la même remarque que j'avais déjà entendue en Chine : "Je comprends quand tu (vous) parle(z) anglais parce que tu (vous) ne prononce(z) pas les 'r' comme le font habituellement les français". C'est très agréable à entendre.
J'ai bien aimé aussi la maison de Pekka Halonen et le musée Kiasma (en particulier les travaux de Anette H. Flensburg et aussi de Jussi Niva) et la ville de Helsinki.
Finalement, il faisait beau quand nous sommes rentrés (cf. photos)
Kiitos ('merci' en finnois, il faut prononcer toutes les lettres en plaçant l'accent tonique sur la première syllabe si j'ai bien compris).

samedi, octobre 20, 2007

Pourquoi et comment capturer nos idées ? [organisation]

Quand on pense à une chose à faire, on la fait et puis c’est tout. Seulement voilà, parfois on n’est pas au bon endroit ou bien ce n’est pas le bon moment. Par exemple, il faut faire le plein de la voiture et on est en train d’y penser alors qu’on vient de se mettre au lit. Ou bien, on pense à faire quelque chose et soudain quelqu’un demande notre attention immédiate pour un travail urgent. Alors comment faire pour faire arriver la bonne idée au bon moment et au bon endroit sans en perdre en chemin ?

Pour y arriver, imagination et créativité sont nos deux meilleures alliées.

Quelles idées capturer ?

Quelques questions pour filtrer les idées : est-ce que c’est important ? Est-ce que je me suis engagé à faire ce genre de choses ? Est-ce à moi d’agir ?

Les réponses :

  • « Oui » : on peut capturer l’idée.
  • « Peut-être » ou « pas sûr »…on capture aussi.
  • « Pas du tout » : on passe à autre chose. C'est toujours moins d'idées à traiter ensuite.

Quels outils ?

Les outils pour capturer vos idées doivent être simples à utiliser et à transporter avec soi.

Un carnet (Moleskine…), un paquet de fiches (Hisper PDA…), mais aussi un dictaphone (téléphone portable ou lecteur mp3 (mp4) avec cette fonction…), un appareil photo (même remarque), un emplacement, un Palm, un PocketPC… à vous de compléter la liste.

Chaque outil permet de capturer un type d’idée différent et certain sont plus polyvalents que d’autres.

Un carnet, paquet de fiches et versions électroniques : ce qu’on peut écrire ou dessiner.

Dictaphone : ce qu’on peut dire ou chanter, ce qu’on a entendu et qui a provoqué une idée.

Appareil photo : ce qu’on a vu et qui a provoqué une idée.

Un emplacement : l’emplacement doit contenir l’objet ou un symbole qui provoque l’idée et l’action (Kamban et 5 S). Je dois penser à prendre un objet en sortant de la maison, je le place devant la porte de sortie afin de le voir et de le prendre en partant. Ou encore, un endroit particulier suscite un certain type d’idées (ex. : on place un dossier sur le bureau).

Quelles stratégies alternatives ?

Nous avons hérité de l’évolution biologique et culturelle de plusieurs stratégies pour ne pas perdre les idées importantes.

  • Rabâcher et y penser constamment (avantage : on n’oublie pas, inconvénient : charge mentale, stress éventuel et difficulté à penser à autre chose)
  • Transmettre à quelqu’un (avantage : risque d’oubli plus faible parce qu’on a verbalisé et aussi parce que l’autre peut nous rappeler l’information, inconvénient : ne convient pas pour toutes les idées et on n’a pas toujours quelqu’un de disponible (peut-être est-ce aussi pour cela que l’évolution a encouragé l’émergence des couples)
  • Ecrire, dessiner ou enregistrer (avantage : transmission de l’idée et conservation, utilisation de la vision et du système musculaire entraînant un renforcement de la mémoire ; inconvénient : problème du support : coût, perte, vol ou destruction de l’information).
  • Modifier l’environnement afin que celui soit favorable à l’émergence d’un certain type d’idées (lieux et habitudes).

Et maintenant quoi faire?

Beaucoup de choses attirent notre attention. Si nous voulons diminuer notre charge mentale, il nous faut nous vider la tête afin de laisser de la place pour profiter de la vie sinon nous risquons le stress et la confusion mentale. Il faut également éviter de surcharger inutilement les autres. Il reste donc la possibilité d’enregistrer (schémas, croquis, cartes mentales, enregistrement sonore ou photographique…) et d’adapter notre environnement pour traiter efficacement nos idées capturées. C’est-à-dire capturer ses idées, les rassembler en un lieu, pour les passer en revue et décider de ce qu’on en fait.

Mes outils : un carnet, un agenda, un paquet de fiches quadrillées et un stylo dans une enveloppe de passeport transparentes, une clé USB, un ordinateur, un lecteur mp3, un appareil photo, un bloc A4 quadrillé perforé, un bloc de notes post-it, un panneau d'affichage mural.

Et vous : comment et avec quoi capturez-vous vos idées ?

samedi, octobre 13, 2007

Faire une liste des choses à faire

Pourquoi faire une liste des choses à faire?

Il paraît qu’on ne peut penser consciemment qu’à sept choses en même temps. A chaque moment, on fait ce que l’on doit, ce qu’on veut, ou ce que l’on peut à l’endroit où l’on est. Agir comme on respire, mener l’action juste au moment opportun.

Pour progresser, pour interagir, pour prévoir et planifier, il faut aussi réfléchir, s’interrompre et reprendre. Pour cela, écrire est utile face aux aléas de la vie. On peut faire beaucoup, mais on ne peut pas tout faire en même temps. Une liste est un moyen simple de conserver une cohérence et d’assurer une progression dans la durée.

Quoi écrire ?

- Une action physique

- qu’on peut faire en une fois

- qui fait progresser vers un but fixé

- que je peux et dois faire moi-même car je suis la personne la plus appropriée pour cela.

Si vous avez déjà fait une liste, examinez les éléments qui bloquent, qui y séjournent depuis quelque temps déjà. Ceux dont vous redoutez d’avoir à vous y atteler. Ceux qui semblent infaisables. Remplissent-ils les quatre points énoncés ci-dessus ? Sinon, prenez une décision avec un crayon : reformulez l’élément en question !

Choisir les mots justes

Utiliser des verbes d’action correspondant à une activité physique qu’on peut voir, entendre, sentir. Relier un verbe d’action avec un objet, un lieu, une personne. Cela permet de connaître le contexte, de savoir à quel endroit, avec quoi, à quel moment, avec qui, avec quels moyens on agit.

Dix minutes
C’est probablement un seuil psychologique correspondant à la durée à consacrer pour accomplir un élément de la liste.

S’il faut moins de deux minutes, ce n’est pas la peine d’écrire, on fait et c’est fini. Le but n’est pas la liste, la liste est un outil pour l’action.

S’il faut plus de vingt minutes, on risque d’être freiné avant de se mettre à la tâche (procrastination) ou interrompu avant d’avoir pu terminer (frustration).

Moins de stress
On diminue la charge mentale en gagnant en visibilité et en constatant que des choses sont réalisées. On progresse à petits pas de manière continue.

Attention, pensez à fermer vos listes.

La liste des choses à faire maintenant, aujourd’hui, c’est cela qui doit avoir votre attention.

Le reste, notez-le pour plus tard établir une nouvelle liste.

Librement inspiré du billet : Building a Smarter To-Do List

mercredi, octobre 03, 2007

Ce qui importe dans la vie [citation]

Certains comprennent mieux la vie que d'autres et sont parfois appelé "retardés" par ces derniers.
Aux jeux paralympiques de Seattle, neuf concurrents, tous handicapés, physiquement ou mentalement, étaient rassemblés sur la ligne de départ du 100 m.
Au signal de départ, ils sont tous partis. Pas exactement d'un même mouvement, mais avec une même volonté de finir la course et de franchir victorieux la ligne d'arrivée.
Tous, pour ainsi dire, tous sauf un jeune garçon qui butait sur l'asphalte et qui trébucha et tomba une ou deux fois et commença à pleurer.
Les huit autres l'ont entendu pleurer. Ils ont ralentit et se sont retournés vers lui. Ils ont tous fait demi-tour l'un après l'autre. Un fille atteinte par le Syndrome de Down, s'est penchée pour l'embrasser et lui a dit :"Avec ça, ça ira mieux"
Ensuite tous les neuf sont allés bras dessus bras dessous et ont marchés vers la ligne d'arrivée.
Tout le monde, présent dans le stade, s'est levé. Les applaudissements et encouragements ont duré plusieurs minutes.
Les personnes qui étaient présentes ce jour-là racontent encore cette histoire...
Pourquoi ? Parce qu'au plus profond de nous, nous savons une chose : ce qui compte dans la vie plus que notre propre victoire, c'est d'aider les autres à gagner, même si cela implique de ralentir et de changer notre parcours.

source : traduction libre de http://www.basketballsbest.com/motivate.htm (Auteur inconnu)

En fait, il semble que l'histoire soit partiellement vraie : 1976 à Washington, deux athlètes se sont arrêtés et ont fait demi-tour pour aider un troisième à franchir la ligne d'arrivée pendant que les autres poursuivaient leur course.

source : http://www.snopes.com/glurge/special.asp

lundi, septembre 24, 2007

Le miroir dans le coffre [Conte zen]


Revenant d'un pélérinage, un homme achète en ville un miroir, objet inconnu pour lui.
Il croit y reconnaître le visage de son père et l'emporte ravi chez lui. Il le range dans un coffre au premier étage, n'en dit rien à sa femme et va de temps en temps "voir son père", quand il se sent triste et solitaire.
Sa femme lui trouve un drôle d'air chaque fois qu'elle le voit redescendre de la chambre.
Elle épie et s'aperçoit qu'il ouvre un coffre et reste longtemps penché au-dessus.
Une fois le mari parti, elle ouvre le coffre à son tour et y voit une femme. Elle s'enflamme de jalousie et invective son mari. Grave querelle de ménage! Le mari maintient qu'il s'agit de son père qui est caché dans le coffre!
Par bonheur passe une nonne. Elle veut régler le conflit et se fait montrer le coffre objet du litige. Elle déclare en redescendant : "Dans le coffre, il n'y a ni homme, ni femme, mais simplement une nonne!"
Extrait de : Le Bol et le Bâton, 120 contes Zen par Deshimaru Taisen (弟子丸泰仙) Ed. Albin Michel (1997) isbn 2-226-02684-3

source photo Miroir chinois style Ming

mercredi, septembre 19, 2007

Comment obtenir ce que l'on veut [définir un objectif]




Définir un objectif SMART vous savez sans doute déjà.
L'objectif est :
Spécifié (est-il bien défini ?), Mesurable (y a-t-il un indicateur lié ?), Acceptable (d’un point de vue légal, moral, sécurité, ...), Réaliste, Situé dans le Temps.
Que diriez-vous d'analyser votre objectif à travers le PRISME du succès ?

Positif. Afin de vous concentrer sur la réalisation de votre objectif, vous devez en avoir une représentation à l’esprit, pour qu’elle soit efficace, il faut la créer avec des énoncés positifs.

Réaliste. Que pouvez-vous, de façon réaliste, espérer accomplir compte tenu du temps et des ressources disponibles ? Divisez simplement votre objectif global en différents buts chacun d’entre eux réaliste en lui-même, et contribuant à l’accomplissement du but global.

Individuel. Vos buts doivent être atteints par vos propres efforts.
Plus vos objectifs reposeront sur les actions des autres, leur accord, leur coopération, etc., plus il y aura de risques que vous perdiez le contrôle du processus et obteniez des résultats qui, au mieux, ne seront que des approximations de l’objectif visé.

Spécifique. Plus votre but est spécifique, plus il sera facile de déterminer ce dont vous avez besoin pour l’atteindre, et si vous êtes sur le bon chemin pour obtenir le résultat souhaité. Ce qui, à son tour, augmentera considérablement la probabilité d’aboutir à une conclusion satisfaisante.

Mesurable. Vous devez être capable de définir, à l’avance, les critères que vous emploierez pour déterminer quand vous aurez atteint votre but. Ces mesures permettent à la fois d’estimer, à tout moment, si votre tâche est terminée, et de vous assurer que vous « progressez » dans la bonne direction.

Écologique et durable. Imaginez que vous avez déjà atteint votre objectif. Quelle est votre perception ? Quelles sont vos sensations ? Découvrez-vous certains « côtés négatifs » de la situation ? Existe-t-il d’autres personnes ou d’autres projets que vous avez omis de prendre en compte ? L’accomplissement de votre but actuel interfére-t-il avec vos objectifs stratégiques ou à long terme?

Librement transformé de lentreprise.com
source de la photo zabaque.net



vendredi, septembre 14, 2007

Quelques directions pour la rentrée [citation]

Faire passer la vie à un autre niveau :
- remplacer l'aliénation par l'engagement
- remplacer l'ennui par l'enchantement
- remplacer le sentiment de résignation par le sentiment de contrôle.

Orienter son énergie psychique non pas vers la poursuite de récompenses externes mais vers les récompenses internes de façon à favoriser l'épanouissement personnel.

Suite à la lecture de Vivre : La psychologie du bonheur (Mihaly Csikszentmihalyi) Pocket Poche (5 janvier 2007) isbn:2266169130

Chandler 0.7.0.1 [PIM]


Mimi Yin avait présenté ce projet open source à BayCHI en mars 2006, un PIM (gestionnaire d'informations personnelles) pour travail collaboratif en petit groupe qui intègre la méthode GTD. Une version stable vient de sortir Chandler Desktop 0.7.0.1. (septembre 2007). L'interface a l'air agréable et ergonomique. A tester si vous en avez le temps. Quant à moi, pour l'instant, je continue à utiliser Thinkingrock.
Faites-moi part de votre expérience...

lundi, septembre 03, 2007

Yaourts natures sans yaourtière



A la maison nous consommons beaucoup de yaourts. Après discussion sur l'impact écologique des yaourts avec des amis (9115 km pour un yaourt à la fraise, absence de recyclage des pots en plastique, place occupée dans le frigo...), nous avons décidé de faire des yaourts à la maison.
Fallait-il un appareil ? Et pourquoi pas des yaourts sans yaourtière ?
Un petit tour sur le net : Culino-Test ( Remarque "Bio" sur la photo, c'était pas un yaourt, c'est du lait fermenté au bifidus...), ekopedia (le site a l'air intéressant), Voyage et crêpes dentelles (très joli), un dernier tour par le forum décroissance et hop ! On se lance ! Et voici le résultat !

Matériel utilisé :
  • Un verre doseur avec un repère à 0,45 L (on peut mettre 450 g d'eau dedans pour l'avoir)
  • 8 pots de yaourts en verre récupérés d'un achat précédent
  • une casserole (~1,5 L)
  • une cuillère et un fouet
  • un entonnoir
  • une cocotte minute (8L) et un sac isotherme comme ceux que donnaient les supermarchés pour l'achat de produits congelés.
  • 1 yaourt nature au lait entier
  • 0,9 litre de lait entier
  • 1 pot de yaourt de lait en poudre (écrémé pour moi)
Mode opératoire :
Pour que le yaourt prenne, la température doit rester comprise entre 38 et 45°C. En dessous de 38°C, il reste liquide et au dessus de 45°C, il tourne. Ma technique pour avoir le lait à la bonne température, et ne pas attendre des heures qu'il refroidisse, consiste à faire bouillir la moitié du lait et à lui ajouter l'autre moitié froide (à température ambiante). On obtient donc un lait à la bonne température. Par contre, si vous utilisez du lait cru, il faut faire bouillir la totalité et attendre donc qu'il refroidisse.
Bref, donc quand le lait est à la bonne température, ajouter le yaourt et le lait en poudre. Fouetter pour bien mélanger et répartir le mélange dans des pots à l'aide de l'entonnoir.
En même temps, faire bouillir de l'eau (0,45L dans notre cas, c'est en fait environ la moitié du volume d'eau nécessaire pour tenir les yaourts au chaud) dans la cocotte. Retirer la cocotte du feu. Vider l'eau chaude dans un récipient contenant autant d'eau froide (0,45L) et on obtient de l'eau tiède. Placer les pots dans la cocotte et ajouter l'eau tiède autour des pots à l'aide de l'entonnoir (comme pour un bain-marie) et fermer la cocotte. Recouvrir avec le sac isotherme.
Laisser les yaourts dans la cocotte fermée (et hors du feu évidemment) pendant environ 8 heures. Puis sortir les yaourts, les couvrir et les placer au frigo pendant 4 heures.
Et voilà !
NB : ne pas faire les yaourts à 20h sinon il faudra se lever à 4h pour les mettre au frigo. ;-)
Photos faites maison également.

samedi, septembre 01, 2007

Celui qui veut atteindre la Lune [citation]

Celui qui veut atteindre la Lune et dont les efforts le font se retrouver au sommet d'un arbre doit se résoudre à remettre pied à terre avant de recourir à une technique plus efficace.
Jean-Pierre Dupuy, Pour un catastrophisme éclairé. Quand l'impossible est certain
cité par Bernard Maris (Antimanuel d'économie : Tome 2, Les cigales)

dimanche, juillet 15, 2007

TED et nous [tendances]

Je suis tombé par hasard sur le site de TED (Technology, Entertainment, Design) qui propose des idées qui valent la peine d'être diffusées, des présentations inspirées par des penseurs et acteurs du monde d'aujourd'hui (Inspired talks by the world's greatest thinkers and doers).
Les présentations (en anglais) sont très intéressantes. J'ai particulièrement apprécié celles de :

Richard Dawkins: Evolutionary biologist

Helen Fisher: Anthropologist; expert on love

Seth Godin: Sliced bread and other marketing delights

Jeff Han: Unveiling the genius of multi-touch interface design

Jeff Hawkins: Computer designer, brain researcher

Ray Kurzweil: Inventor, futurist

Charles Leadbeater: Innovation consultant

Tony Robbins: Life coach; expert in leadership psychology

Al Seckel: Master of visual illusions

Richard St. John: Marketer, success analyst

NB: Le nouvel iPhone semble fonctionner un peu comme l'écran présenté par Jeff Han. (Voir la video informative et humoristique de David Pogue du New York Times)


L'image du monde n'est pas le monde (réalités de premier et de second ordre) [Citation]

Très fréquemment [...] on fait une confusion entre deux aspects différents de ce que nous appelons la réalité. Le premier a trait aux propriétés purement physiques, objectivement sensibles des choses, et est intimement lié à une perception sensorielle correcte, au sens "commun" ou à une vérification objective, répétable et scientifique. Le second concerne l'attribution d'une signification et d'une valeur à ces choses, et il se fonde sur la communication.
Avant l'avènement des vols spatiaux, par exemple, il y avait parmi les astronomes un vif désaccord quant à dire si la surface de la Lune était assez résistante pour supporter le poids d'une sonde spatiale, ou bien si elle était recouverte d'une épaisse couche de poussière qui engloutirait le vaisseau. Nous savons aujourd'hui que la première hypothèse correspond au réel et par conséquent que certains savants avaient objectivement raison tandis que d'autres avaient tort. [...]
Nous utiliserons donc le terme de réalité de premier ordre, chaque fois que nous entendons ces aspects accessibles à un consensus de perception et en particulier à une preuve (ou une réfutation) expérimentale, répétable et vérifiable.
Il reste que cet ordre de la réalité ne dit rien de la signification ni de la valeur de son contenu. Un petit enfant pourra percevoir un feu rouge tout aussi nettement qu'un adulte sans pour autant savoir qu'il veut dire : "Ne traversez pas." [1]
Nous appelons réalité de second ordre l'univers des significations attribuées aux choses. Et là, dans cet univers, il n'y a pas de critères objectifs [...] La réalité de second ordre est plutôt le résultat de processus de communication extrêmement complexes.
Nous naissons dans cette réalité et supposons naïvement qu'elle est la réalité absolue, jusqu'au jour où, peut-être, la rencontre d'une autre culture nous empêche soudain de nous en tenir à une conception aussi simple. [2]
L'image du monde n'est pas le monde ; elle consiste en une mosaïque d'images, interprétable différemment aujourd'hui ou demain, en une structure de structures, une interprétation d'interprétations, elle s'élabore au moyen de décisions continuelles sur ce qu'il faut ou non inclure dans ces méta-interprétations qui découlent elles-mêmes de décisions antérieures. [3]
[1] Paul Watzlawick, La réalité de la réalité, Point Seuil (1978), isbn 2-02-006804-4
[2] Paul Watzlawick, Les cheveux du baron de Münchhausen, Point Seuil (1991), isbn 2-02-040723-X
[3] Paul Watzlawick, Le langage du changement, Point Seuil (1980), isbn 2-02-009387-1

Les quatre visages du bonheur [Citation]


Bonheur plutôt lié à des causes externes, bonheur du lien au monde

Bonheur plutôt lié à des causes internes, bonheur de l’intériorisation

Bonheur plutôt ressenti dans le mouvement

Bonheur d’action, mais aussi de lien et de partage.

"Un bon moment passé entre amis"

Risques de dérives: Superficialité, dépendance à autrui

Bonheur de maîtrise.

Etat de flow

(cf. Csíkszentmihályi)

Risques de dérives: Dépendance à l’action, égoïsme.

Bonheur plutôt ressenti dans le recul

Bonheur de satisfaction.

Atteinte de certains objectifs (biens matériels ou statut social). Mais aussi sentiment que l’on a aidé autrui à être heureux.

Risques de dérives: Matérialisme ou insatisfaction

Bonheur de sérénité.

Bonheur de se sentir vivant.

Détachement mais pas indifférence.

Risques de dérives : passivité, fatalisme.


Il ne faut jamais abuser des bonnes choses ni faire de la monoculture...[...]
Faire alterner et se succéder les différentes voies d'accès au bonheur en augmente probablement la fréquence. Comme pour l'alimentation, variété et dosage sont donc nécessaires en matière de bonheur.

Tableau librement adapté du très bon livre de Christophe André, Vivre heureux, Ed. Odile Jacob (2003).

Bonheur et développement personnel [Citation]

Notre bonheur est lié au sentiment que nous pouvons éprouver de nous enrichir psychologiquement et émotionnellement au fur et à mesure de nos expériences de vie. Le temps qui passe peut nous apporter la conviction que nous sommes peu à peu humainement plus riches, et non pas nous rendre plus amers, plus désabusés. C'est cela, le développement personnel : "Toujours apprendre de la vie" [...]
Les stratégies de développement personnel connaissent une vogue très importante dans notre culture occidentale. On désigne par cette appellation l'ensemble des démarches destinées, d'une part à accroître les capacités psychologiques et comportementales d'une personne (empowerment des Anglo-Saxons, littéralement :"accroissement de pouvoir"), d'autre part à élargir son regard et ses capacités de compréhension et d'acceptation, tant sur soi que sur le monde (mindfullness, "pleine conscience").

Quelques différences entre thérapie et développement personnel

Thérapie

Développement personnel

Vise à rétablir un équilibre personnel

Vise à accroître un équilibre personnel

Répare ce qui « marche mal »

Apprend de nouvelles façons de faire

Plutôt centrée sur des symptômes précis

Plutôt tournée vers la personne globale


Les principaux inconvénients qui touche actuellement les stratégies de développement personnel sont le manque de recherches scientifiques validées quant à leur efficacité, et leur utilisation récente (2003) par les sectes pour attirer à elles de nouveaux adeptes.
Cependant, des travaux de plus en plus nombreux sont consacrés à ce champ prometteur. Il semble souhaitable d'intégrer à la définition du bien-être la notion de développement personnel (meilleure utilisation des ressources psychologiques, et acceptation de soi). Passer d'un bien-être statique (confort) à un bien-être dynamique (croissance) permet d'accroître le sentiment de bonheur perçu.


Extrait du livre de Christophe André, Vivre heureux, Ed. Odile Jacob (2003).

vendredi, juillet 06, 2007

Comment définir un objectif [outils]

Les personnes qui réussissent ce qu'elles entreprennent partagent une caractéristique : elles sont capables de définir très précisément leur objectif.

Voici comment faire concrètement :
1. Poser quelques questions :
- Que voulez-vous ?
- Comment saurez-vous que vous l'avez obtenu ?
- Comment quelqu'un d'autre le saura-t-il ?
- Que se passera-t-il quand vous l'aurez ?
- Qu'est-ce qui vous empêche de l'avoir ?
- Quand le voulez-vous ?
- Que pourriez-vous perdre en l'obtenant ?
- Quelle est la première action concrète à mener pour atteindre cet objectif ?

2. N'accepter que des réponses formulées au positif.

3. Préférer les réponses exprimées en termes concrets.
(Verbes d'actions et réponses aux questions : Qui ? Avec qui ? Quoi ? Avec quoi ? Où ? Quand ? Comment? Pour quoi ? Pourquoi ? Combien ?)
4. Coordonner les objectifs à court, à moyen et à long terme.
5. Définir la prochaine étape.

(Librement adapté de Comprendre la PNL, Catherine Cudicio, Les Editions d'Organisation (1996) ISBN : 2-7081-1952-4)

la façon la plus directe d'atteindre le bonheur [Citations]

Apprendre à garder présente à l'esprit de façon claire l'idée que nul n'est parfaitement heureux est peut-êre la façon la plus directe d'atteindre le bonheur.

Il m'est assurement impossible de dire que le changement signifie toujours une amélioration, mais ce que je puis dire, c'est que toute amélioration nécessite le changement.

Si l'on acquiert des connaissances, ce n'est pas pour en faire étalage mais pour s'en servir.

G.C. Lichtenberg, Petit livre de la consolation


Source: L'Art du Changement (Giogio Nardone, Paul Watzlawick, Ed. L'Esprit du Temps (1993), ISBN:2-908206-30-7)

mercredi, juin 27, 2007

40 principes pour la gestion du temps - Principes 36 à 40 [TRIZ]

A la recherche de solutions innovantes, explorons ensemble les 40 principes de la méthode TRIZ et trouvons des applications à la gestion du temps. (source pour les principes : Triz40)

36. Changement de phase
  • Utiliser les phénomènes associés aux changements de phase (changement de volume, perte ou absorption de chaleur...).
  • Compacter les archives.
  • Zipper les fichiers.
  • Ne pas rester bloqué à la phase en cours, passer à la phase suivante.
  • Verser les dossiers inactifs aux archives.

37. Dilatation thermique
  • Utiliser la dilatation ou la contraction thermique des matériaux.
  • Utiliser plusieurs matériaux avec des coefficients d'expansion thermique différents.
  • Donner beaucoup d'espace aux dossiers "chauds"
  • Serrer les dossiers "froids" dans des boites archives.
38. Oxydants puissants
  • Remplacer de l’air normal par de l’air enrichi.
  • Remplacer de l'air enrichi par de l'oxygène.
  • Agir sur l'air ou sur l'oxygène par des radiations ionisantes.
  • Utiliser de l'oxygène ionisé.
  • Remplacer l'oxygène ozonisé (ou ionisé) par de l'ozone.
  • Remplacer l'air de l'espace de travail, aérer régulièrement l'espace de travail.
  • Oxygéner le cerveau, respirer profondement.
  • Remplacer l'air du bureau par l'air riche en oxygène d'un sous-bois ou d'un parc.
39. Environnement inerte
  • Remplacer l'environnement normal par un environnement inerte.
  • Ajouter des pièces neutres ou des additifs inertes à un objet.
  • Réduire les distractions
  • Utiliser de la musique neutre ou du bruit blanc pour supprimer la distraction due aux bruits extérieurs.
  • Avoir un poste de travail rangé avec seulement les éléments utiles pour le travail en cours.
40. Matériaux composites
  • Remplacer un matériau homogène par un matériau composite.
  • Utiliser un système mixte analogique/numérique, combinaison de papier (fiches bristol, cahier, carnet) et d'électronique (Palm, PDA, téléphone portable, ordinateur...).
Faites part de vos suggestions, elles sont les bienvenues.

40 principes pour la gestion du temps - Principes 31 à 35 [TRIZ]

A la recherche de solutions innovantes, explorons ensemble les 40 principes de la méthode TRIZ et trouvons des applications à la gestion du temps. (source pour les principes : Triz40)

31. Matériau poreux
  • Rendre un objet poreux ou lui adjoindre des éléments poreux (inserts, revêtements...).
  • Si l’objet est déjà poreux, remplir les pores (les trous) d’une substance ou d’une fonction utile.
  • Faire des trous dans les feuilles pour les mettre dans des classeurs
  • utiliser des cartes perforées
  • faire une micro-sieste entre deux séries d'actions
  • faire des pauses régulières
  • Réaliser certaines tâches professionnelles à la maison et inversement (frontières poreuses entre les contextes). Attention, il faut une certaine discipline pour conserver un équilibre.
  • Utiliser les temps morts pour réaliser une action utile (ex. planification ou détente)
32. Changement de couleur
  • Modifier la couleur d’un objet ou de son environnement extérieur.
  • Modifier la transparence d’un objet ou de son environnement extérieur.
  • Dossier, fichiers, pochettes transparentes colorées.
  • Choses à faire pour le travail sur des fiches d'une couleur, choses à faire pour soi sur des fiches d'une autre couleur.
  • Code couleur en fonction des sujets ou des contextes.
  • Imprimer les versions intermédiaires sur papier coloré et conserver le papier blanc pour la version définitive et les documents de référence. Ou bien noter les révisions d'une couleur différente.
  • Utiliser des encres de différentes couleurs pour noter des choses différentes.
  • Rendre visible une partie de son planning pour permettre aux autres de s'y adapter.
  • Ajouter des gommettes colorées pour ajouter de l'informations aux objets.
33. Homogénéité
  • Faire interagir les objets avec un objet annexe de même matière (ou d’une matière ayant des propriétés identiques).
  • Grouper les tâches de même nature
  • Rencontrer ou échanger avec des gens qui ont à résoudre des problèmes similaires.
  • Consacrer des plages de temps prédéterminées dans la semaine pour effectuer certaines tâches de même nature.
  • Développer des habitudes saines.
34. Eliminer et récupérer
  • Eliminer un élément de l’objet (par dissolution, démontage etc.) lorsque celui-ci a assuré sa fonction ou le modifier au cours de fonctionnement.
  • A l’inverse, récupérer les éléments consommables de l’objet au cours du fonctionnement.
  • Purger les documents anciens et inutiles et récupérer les pochettes et les classeurs
  • Jeter ou donner les objets dont on n'a plus l'usage.
  • Trouver une deuxième vie pour certains objets jetables (boite de glace plastique pour ranger petits objets).
  • Conserver les fiches qui concernent les actions récurrentes.
  • Eliminer les habitudes anciennes qui ne conviennent plus (ex. dire oui à tout le monde, chercher à faire plaisir à tous, chercher à être parfait, à faire un travail parfait) et récupérer du temps et de l'énergie pour développer de nouvelles habitudes (ex. dire non, choisir ses engagements, trouver des compromiset fixer des limites, faire de son mieux, faire un excellent travail compte-tenu des circonstances et des limites).
  • Renégocier certains engagements pour récupérer du temps.
  • Faire du sport, boire, éliminer les toxines liées au stress et récupérer pour rester en forme.
35. Modification de paramètre
  • Modifier l’état physique d’un objet (ex : sous forme de gaz, de liquide ou de solide)
  • Changer la concentration ou la consistance.
  • Modifier le degré de flexibilité.
  • Modifier la température. Laisser décanter : ne pas réagir à chaud. Le faire demain (DIT)
  • Prendre la température des sujets en instance :
    • dossiers chauds (actifs, importants, urgents, utilisation quotidienne)
    • dossiers tièdes (semi-actifs, importants, non urgents, utilisation fréquente)
    • dossiers froids (non-actifs, important à archiver)
  • Diminuer la pression, diminuer le stress.
  • Augmenter la pression, travailler en temps limité pour augmenter la motivation.
  • Augmenter la vitesse ou la fréquence ou au contraire diminuer.
  • Augmenter sa concentration pour être plus efficace.
  • Augmenter sa flexibilité en introduisant du jeu dans son planning (plage "libres" entre deux rendez-vous, plages non-planifiées délibérément "blanches" pour tenir compte des imprévus).
Faites part de vos suggestions, elles sont les bienvenues.

mardi, juin 26, 2007

40 principes pour la gestion du temps - Principes 26 à 30 [TRIZ]

A la recherche de solutions innovantes, explorons ensemble les 40 principes de la méthode TRIZ et trouvons des applications à la gestion du temps. (source pour les principes : Triz40)

26. Copie
  • Utiliser des copies simplifiées et bon marché plutôt qu’un objet complexe, cher, fragile ou indisponible.
  • Remplacer un objet ou un procédé par sa copie optique.
  • Si on utilise des copies optiques, passer aux copies infrarouges ou ultraviolettes.
  • Scanner les documents, photocopier.
  • photographier pour mémoriser les informations importantes
  • Utiliser la visio-conférence pour remplacer un déplacement coûteux
  • Copier les procédures qui fonctionnent.
  • Apprendre des autres, copier les bonnes pratiques.
  • stocker photos d'objets plutôt que les objets eux-mêmes.
27. Objet éphémère et bon marché
  • Remplacer un objet cher par un ensemble d’objets bon marché, en renonçant à certaines qualités (comme la durée de l’action par exemple).
  • Remplacer son ordinateur portable par un paquets de fiches bristol
  • Agenda jetable : pocketmod, liste du jour...
  • Utiliser des applications gratuites en cours de développement plutôt que des applications coûteuses et abouties.
28 Remplacement du système mécanique
  • Remplacer un système mécanique par un système sensoriel (optique, acoustique, olfactif).
  • Utiliser des champs électriques, magnétiques, électromagnétiques pour interagir avec l’objet.
  • Remplacer les champs statiques par des champs mobiles, les champs aléatoires par des champs structurés.
  • Utiliser les champs en combinaison avec des particules ferromagnétiques.
  • Remplacer les systèmes de cartes perforées par des ordinateurs
  • Remplacer un système de fiches papiers par une base de donnée informatisée.
  • Utiliser d'autres canaux neuronaux :
    • auditif : dictaphone, associer certaines tâches à une certaine musique
    • kinésique : prise de notes, associer certaines tâches à certaines mouvements
    • visuel : photographie, associer certaines tâches à certaines images
    • olfactif : associer certaines tâches à certaines odeurs
    • gustatif : associer certaines tâches à certains goûts
29. Pneumatique et hydraulique
  • Utiliser des parties gazeuses ou liquides au lieu de parties solides (ex : gonflage, remplissage par un liquide, coussin d'air, hydrostatique, hydroréactive).
  • Remplacer un esprit rigide par un esprit zen semblable à un lac paisible (cf. D. Allen Mind like water).
  • Pour la pause, absorber un liquide plutôt qu'un solide.
  • Penser à respirer
30. Membranes flexibles et parois minces
  • Remplacer les structures tridimensionnelles par des membranes flexibles et des films minces.
  • Isoler l’objet de son environnement en utilisant des membranes flexibles et des films minces.
  • Placer les documents dans des pochettes transparentes
  • Utiliser des chemises pour séparer les dossiers
  • Placer les objets difficiles à ranger dans des sacs plastiques à fermeture rapide type Ziploc
Faites part de vos suggestions, elles sont les bienvenues.

lundi, juin 25, 2007

40 principes pour la gestion du temps - Principes 21 à 25 [TRIZ]

A la recherche de solutions innovantes, explorons ensemble les 40 principes de la méthode TRIZ et trouvons des applications à la gestion du temps. (source pour les principes : Triz40)

21. Action flash
  • Effectuer un procédé ou certaines phases dangereuses (ou néfastes) à grande vitesse .
  • Exécuter rapidement les tâches qui provoquent anxiété et/ou résistance
  • "Vite fait, bien fait"
  • Faire la Fée du Logis pendant 5 minutes.
22. Transformation d'un problème en opportunité
  • Utiliser des facteurs néfastes (en particulier de l’environnement) pour obtenir un effet positif.
  • Eliminer l'effet nuisible par sa combinaison avec d'autres facteurs néfastes.
  • Amplifier un facteur néfaste jusqu'à ce qu'il ne le soit plus.
  • Problème : occuper les enfants et ranger les jouets ; solution : jouer à ranger les jouets
  • Défaut : Impulsif ; Qualité : vous réagissez rapidement
  • Défaut : Lent : Qualité : vous êtes méthodique et appliqué
  • Vous avez tendance à la procrastination : remettez à demain cette chose que vous avez envie de faire aujourd'hui, mais qui vous empêcherais de réaliser ce que vous avez planifié.
23. Asservissement
  • Introduire un asservissement (boucle de retour, réaction) afin d’améliorer un procédé ou une action.
  • Si l’asservissement existe déjà, modifier son amplitude ou son influence.
  • Utiliser le retour d'expérience
  • Utiliser le feedback des clients, utiliser la rétroaction.
  • Tenir compte des remarques de l'entourage
  • Chronométrer les tâches, utiliser les temps mesurés pour ajuster la planification.
24. 'Intermédiaire'
  • Utiliser un objet ou processus intermédiaire.
  • Combiner provisoirement un objet à un autre (opération facilement réversible).
  • Manipuler des fiches plutôt que des tâches ou des objets;
  • Ajouter des post-it sur les objets pour ajouter de l'information.
  • Utiliser un service de gestion du temps
  • Utiliser un logiciel de gestion du temps
  • Faire faire le travail par quelqu'un d'autre, déléguer, sous-traiter.
  • Utiliser un index, un plan de classement pour accéder rapidement aux informations
  • Placer un "fantôme" à la place d'un objet prêté.
25. Self-service
  • Faire de sorte que l’objet se suffise à lui-même en effectuant des fonctions auxiliaires utiles
  • Réutiliser les résidus énergétiques et matériels.
  • Fichiers autodatés
  • Placer un objet sur le trajet pour effectuer l'action qui lui est associée au moment où on rencontre l'objet.
  • Logiciels d'indexation des fichiers (Copernic Desktop Search, Google Desktop...)
  • Placer une liste de contrôle sur la porte pour penser à ce qu'il faut faire au moment de partir.
  • Réutiliser les mêmes fiches pour les tâches récurrentes.
Faites part de vos suggestions, elles sont les bienvenues.

40 principes pour la gestion du temps - Principes 16 à 20 [TRIZ]

A la recherche de solutions innovantes, explorons ensemble les 40 principes de la méthode TRIZ et trouvons des applications à la gestion du temps. (source pour les principes : Triz40)

16. Action partielle ou excessive
  • S'il est difficile d'obtenir 100% de l'effet nécessaire, il faut chercher à en obtenir un peu moins ou un peu plus : le problème deviendra considérablement plus simple.
  • Si on résiste à réaliser une tâche, travailler à la tâche pendant seulement 5 minutes.
  • Ne pas planifier seulement le travail, planifier aussi les loisirs, le temps libre, le temps de sommeil...
  • Si on procrastine pour rédiger un rapport, penser : "je vais juste noter quelques idées..."
  • Manger une baleine, une bouchée après l'autre...
  • Noter tout ce qu'on a dans la tête pour être sûr de noter l'essentiel
  • Brainstorming : créer beaucoup d'idées pour en exploiter quelques unes.

17. Changement de dimension
  • Déplacer un objet dans un espace bidimensionnel ou tridimensionnel.
  • Utiliser un assemblage multicouches d’objets plutôt qu’un assemblage monocouche.
  • Incliner ou réorienter l’objet, le poser de côté.
  • Utiliser l’autre coté d’une surface donnée.
  • Changer d'échelle de temps 2 minutes / 15 minutes / 30 minutes / 1 heure / une demi-journée / une journée / une semaine / un mois / un trimestre / un semestre / un an / 5 ans / 10 ans / 20 ans / une vie.
  • Passer d'un rangement horizontal (2D) à un rangement vertical (3D)
  • Planifier dans le temps mais aussi dans l'espace.
  • Rendre gros ce qui est petit et inversement.
  • Écrire sur un ticket de métro, écrire sur un tableau...

18. Vibrations mécaniques
  • Faire osciller ou vibrer un objet.
  • Si l’oscillation existe, accroître sa fréquence.
  • Utiliser la fréquence de résonance de l'objet.
  • Utiliser des vibrateurs piézo-électriques (au lieu de mécaniques).
  • Utiliser les vibrations ultrasoniques combinés à des champs électromagnétiques.
  • Utiliser des enregistrements sonores, numériques pour compléter le papier.
  • Dictaphone.
  • Utiliser le vibreur de son téléphone portable comme rappel.

19. Action périodique
  • Remplacer une action continue par une action périodique ou pulsatoire.
  • Si l’action est déjà périodique, modifier sa fréquence ou son amplitude.
  • Utiliser les pauses entre les impulsions pour accomplir une autre action.
  • Agir plus souvent et moins longtemps. (15 minutes par jour au lieu d'une heure par semaine).
  • Augmenter la fréquence des revues.
  • Au lieu de suivre l'arrivée des mails en continu, vérifier son courrier le matin et le soir.
  • Utiliser des routines, choisir quelque chose que l'on fait chaque matin.

20. Continuité d’une action utile
  • Privilégier une action continue (sans pause), où toutes les parties d’un objet agissent à plein régime.
  • Éliminer les temps morts.
  • En cas de problème, continuer à faire ce qui marche.
  • Ne pas changer fréquemment de système de gestion du temps pour céder à la dernière mode, pour tester la dernière application qui vient de sortir, continuer à utiliser un système qui fonctionne.
  • Lire pendant les temps d'attente ou se reposer, méditer...

Faites part de vos suggestions, elles sont les bienvenues.