Les causes sont multiples, certaines sont faciles à éliminer, d'autres beaucoup moins.
Dans une quête continue d'amélioration personnelle, je tente une fois de plus de m'attaquer à la procrastination. Après en avoir longuement différé l'achat, j'ai finalement acheté, en librairie,
le livre Comment ne plus être en retard (Poche) de Jane-B Burka et Lenora-M Yuen.
C'est l'article de wikipedia qui m'a donné envie de l'acheter.
Promis, je le lis... demain !
Extrait le l'article : La procrastination peut se développer à différents niveaux, du bénin au malin. Si elle se concentre sur des choses sans conséquence (faire la vaisselle, remplir sa déclaration de revenus…), le sentiment de protection qu’elle apporte peut valoir au ‘retardataire’ tous les tracas qui s’ensuivent… Et même dans certains cas sévères, elle peut amener divorces, pertes d’emploi, voire problèmes juridiques.
On recense trois domaines privilégiés de la procrastination:
- dans les études (et plus tard la vie professionnelle)
- dans la vie quotidienne (procrastination routinière)
- dans les prises de décision (procrastination décisionnelle)
Les étapes qui mènent au report s'auto-entretiennent
- Vous souhaitez faire quelque chose
- Vous décidez de le faire
- Vous reportez sans vraie bonne raison
- Vous constatez les désavantages de ce report
- vous continuez cependant à reporter
- Soit vous vous en voulez, soit vous trouvez une excuse rationnelle, soit vous évacuez ce problème
- vous continuez à reporter
- vous réussissez à faire votre tache juste à temps, avec un maximum de stress... ou bien vous terminez trop tard... ou bien vous ne le faites jamais
- Vous vous sentez coupable d'avoir ce comportement
- Vous jurez qu'on ne vous y reprendra plus
- Peu de temps après, vous recommencez...
Une étude du professeur Piers Steel de l’Université de Calgary conclut que la procrastination augmente au sein de la société et qu’elle rend les gens "plus pauvres, plus gros et malheureux".
Selon l’auteur de l’étude, en 1978, seuls 5% des États-Uniens se disait "procrastineur chronique", un taux qui est maintenant passé à 26%. M. Steel, qui a par ailleurs terminé son étude cinq ans en retard, estime que le PNB des États-Unis pourrait augmenter de 50 milliards de dollars si on interdisait l’utilisation du courrier électronique.
Réflexion : Face à cette menace que nous reste-t-il ? Observation, Obstination et Opiniâtreté.
Observation : s'observer, se comprendre, se connaître pour mieux agir...
Obstination : ne pas lâcher, ne pas baisser les bras malgré les échecs répétés. Cent fois sur le métier remettre son ouvrage...
Opiniâtreté : continuer, y croire encore et toujours sans se lasser, sans se décourager...
3 commentaires:
Lire et écrire sur la procrastination, n'est-ce pas justement procrastiner pour repousser le moment où on fera quelque chose de plus sérieux ?
Est-ce que ça a un rapport avec la mort ? Voir la grande faucheuse et dire : "Revenez demain...
Ou bien, une tentative de contrôler sa vie. Comme on n'arrive pas à choisir tout ce que l'on doit faire (on ne peut pas toujours dire non), on repousse l'échéance. Je n'ai pas choisi de le faire mais au moins je décide quand je le ferai. Mais on culpabilise. Car la procrastination c'est culpabiliser à propos de ce qu'on ne fait pas. Si on arrive à dire qu'on ne le fera pas ou le faire a une date choisie en accord avec les priorités du moment (les miennes, pas celles d'un autre) alors il n'y a plus de procrastination.
Lire et écrire sur la procrastination, ce n'est pas que procrastiner, c'est un vrai problème d'après les auteurs et c'est aussi une tentative de reprendre le contrôle.
La méthode, faire les choses par morceaux, l'un après l'autre, pour ne pas se sentir submergé par la tâche à accomplir.
J'ai 1000 trucs à faire, j'en fais un ; ça va me prendre des jours, je commence par m'y mettre 2 minutes.
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